Les techniciens cordistes de VERTICA, spécialisés dans les chantiers d’accès difficiles et les travaux en hauteur sur ouvrages d’art, préparent la mise en lumière du nouveau téléphérique brestois.
Le téléphérique urbain, un nouveau mode de transport sur câble
Au cours du deuxième semestre 2016 le premier téléphérique urbain en France sera inauguré à Brest. Le téléphérique urbain est un nouveau moyen de transport en commun, parfaitement adapté aux contraintes d’aménagement dans des zones urbanisées. Téléphérique ne rime plus donc uniquement désormais avec montagne et sports d’hiver ! Une dizaine de téléphériques urbains sont déjà en cours de chantier ou au stade de projet en France. Le téléphérique brestois s’intègre dans le réseau de transport en commun associant le bus et le tramway. Le dénivelé, les contraintes techniques du site et la présence de l’arsenal militaire au cœur de cette zone, mettent en évidence les avantages de ce nouveau mode de transport urbain. Ainsi, le coût de construction (un pont levant aurait couté trois fois plus cher), et la faible gêne pour la circulation urbaine pendant le période des travaux ont été des éléments déterminants dans ce choix. La loi française récemment adaptée, permet également désormais le développement de tels projets, amené à survoler des zones habitées.
Le transport par câble ou téléphérique urbain est en outre silencieux et sans rejets polluants, un choix intéressant du point de vue de la transition énergétique.
Le premier téléphérique urbain français est réalisé à Brest par le groupement mené par les sociétés Bouygues Construction et BMF, pour la Semtram mandataire de Brest métropole Océane. Bouygues Travaux Publics Régions France est reconnue pour la réalisation d’ouvrages de génie civil. BMF Remontées Mécaniques France est, entre autres, leader dans la construction de remontées mécaniques et la construction mécanique de précision.
Le quartier des Capucins relié par câble au centre-ville de Brest
Le projet d’aménagement du nouveau quartier des Capucins à Brest comprend deux zones bien distinctes. Une zone d’habitation et d’activités occupera le plateau, tandis qu’un espace culturel et événementiel de 25 000m² se situera dans la partie basse du site.
Le téléphérique va permettre de relier ce nouveau quartier de Brest à la rive gauche de la Penfeld et au centre-ville, dans le prolongement de la rue Ducouedic. Cette liaison aérienne sur câble, soulagera les deux ponts routiers existants (Pont de Recouvrance et Pont de l’Harteloire) surchargés aux heures de pointe. Ce nouveau mode de transport urbain fera partie du réseau de transport collectif brestois. Le même titre de transport servira pour le bus, le tramway et le téléphérique.
Fonctionnant 358 jours par an et quotidiennement jusqu’à 1 h du matin, le nouveau téléphérique brestois devrait transporter 675 000 passagers par an. Une traversée de 3 minutes pour relier le centre-ville de Brest au quartier des Capucins avec une vue magnifique à 75 mètres du sol, sur la Penfeld et l’Arsenal, cœur historique de la ville de Brest. La mise en service est annoncée pour le second semestre 2016. Les prochains visiteurs des grandes fêtes maritimes des Brest 2016 découvriront en juillet prochain le pylône central, appelé à devenir rapidement un nouveau symbole de la cité brestoise. Les cordistes de la société VERTICA, spécialisée dans la réalisation de travaux d’accès difficiles en hauteur sur toute la Bretagne, sont chargés de réaliser les travaux de mise en lumière du pylône central. Des travaux acrobatiques qui se sont déroulés pendant le mois de juin.
Les travaux en hauteur des cordistes de Vertica sur le pylône central
Le pylône central du nouveau téléphérique brestois mesure 76 mètres de haut, l’équivalent d’un immeuble de vingt-cinq étages et culmine à 80 mètres en comptant la hauteur du quai. Les techniciens cordistes ont entamé la première phase des travaux qui vont permettre l’éclairage de cet équipement. Les techniques de travaux sur cordes utilisées par la société VERTICA permettent de s’adapter aux contraintes du site ainsi qu’aux différents types de tâches à mener.
Les travaux acrobatiques effectués dans cette première phase visaient à préparer l’alimentation électrique du pylône, avec le montage de goulottes d’alimention de 100mm de diamètre. Ces travaux sur le mur d’enceinte sont réalisés à une vingtaine de 20 mètres au-dessus des bâtiments de l’arsenal. Les cordistes ont ensuite tiré les câbles électriques d’alimentation et la fibre jusqu’au pylône central, puis tiré l’ensemble sur les 80 mètres de haut de la structure métallique du pylône, jusqu’aux boitiers de dérivation. La deuxième phase des travaux en hauteur à réaliser, interviendra après l’été avec l’installation des projecteurs.
Un chantier en hauteur au-dessus des toits de la cité brestoise, et un magnifique panorama sur la Penfeld et la Rade de Brest sous un ciel bleu printanier.
Les techniciens cordistes de la Société VERTICA sont habilités et formés pour réaliser ce type de chantier en hauteur (qualification CQP ou CATSC). La sécurité des cordistes ainsi que celle de l’ensemble du personnel intervenant au sol est essentielle. La sécurisation de la zone d’intervention contre le risque de chutes de hauteur (installation de garde-corps et lignes de vie), la mise en place des Equipement de protection collective ainsi que le port des Equipements de Protection Individuelle (EPI), harnais de sécurité, système de liaison et dispositif d’ancrage, sont toujours effectués dans un scrupuleux respect de la réglementation du travail en hauteur.